Le Juge Mohamed Abdel Salam, secrétaire général du Conseil des Sages Musulmans, a rencontré le président Adama Barrow, président de la République de Gambie, en marge des réunions de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Au cours de la réunion, le président Adama Barrow, président de la République de Gambie, a exprimé sa gratitude pour les efforts du Conseil des Sages Musulmans dirigé par le grand imam Dr. Ahmed Al-Tayeb, Cheikh d'Al-Azhar, chef du conseil dans la promotion du dialogue entre les adeptes des religions et des cultures, soulignant que son pays jouit du respect de l'autre et de la coexistence entre ses citoyens, et est toujours prêt à coordonner ses efforts avec le Conseil des Sages Musulmans pour promouvoir la paix et le dialogue entre les religions sur le continent africain.
Le Président Gambien a également salué les efforts déployés par la République Arabe d'Égypte pour soutenir la Gambie et les pays du continent africain à tous les niveaux, et que l'Égypte, avec son honorable Al Azhar, représente une source de soutien et d'inspiration pour les pays du continent dans l'éducation religieuse et la coexistence pacifique entre les membres d'une même communauté.
De son côté, le Secrétaire général du Conseil des Sages Musulmans a exprimé son appréciation du modèle présenté par la Gambie dans le domaine de la tolérance et de la coexistence pacifique, et des mesures constantes qu'elle a prises dans ce domaine, soulignant la disponibilité du Conseil des Sages Musulmans pour soutenir tous les efforts entrepris par la République de Gambie dans le domaine du dialogue, de la coexistence,de la fraternité humaine et de la lutte contre l'extrémisme et la haine.
Le Juge Abdel Salam a également passé en revue les initiatives du Conseil des Sages Musulmansqui visent à promouvoir la paix communautaire et à défendre les valeurs de dialogue et de coexistence en Afrique, notant que la plus grande partie de ces initiatives va viser à autonomiser les jeunes et à les protéger des devenir la proie de groupes extrémistes, soutenir les droits des femmes africaines, et cultiver le sens d'appartenance pour le continent noir chez les jeunes.